Always Time

29 Juil
Ecouter Damien Rice n’était pas la meilleure idée du siècle.
C’est embrouillé. Le brouillard est un nuage à ras du sol. C’est exactement l’image que j’ai de mon esprit en ce moment-même.
Tu vois, j’aimerais bien penser à lui, ou lui, et encore lui. Mais lequel ? Sur lequel puis-je/dois-je me plaindre ?
Sur celui qui m’a tuée une nuit dans la salle de bain ? Sur celui qui m’a trahie un soir de Décembre ? Ou bien sur celui qui n’en finit pas de jouer ?
C’est les trois. Depuis 3 ans. Ce qui en fait donc un par an. Pas mal comme constance. Je n’ai plus qu’à me plonger dans le coma avec mon cafard sous le bras jusqu’à 2011 pour attendre le prochain.
Ils ne s’effacent pas puisqu’ils sont constamment dans ma vie d’une façon ou d’une autre avec leurs allers et venues. Alors, quelques soirs j’y repense. Parfois je pense à l’un individuellement et j’imagine quel futur on pourrait avoir si tenté nous ayons un futur. Et d’autres fois, comme ce soir, je pense à eux tous, et je me dis que ce sont tout de même de bien joli connards, mes connards.

Mojo Pin

13 Juil
J’aimerais bien qu’ils comprennent. J’aimerais bien me sentir comprise. Je préfère ma solitude, ma vie d’ermite. Non pas parce que ça me fait plaisir, mais plutôt parce que j’ai peur des gens. Peur de leur regards, peur de mon reflet dans leur regard. Je ne suis plus à l’aise comme j’avais pu l’être à une certaine période. Je me sens tellement, mais tellement inférieure à eux.
Je trouve des excuses pour ne pas profiter de ma vie. Je trouve des excuses pour me défiler et ne pas aller au lacs avec mes amis. D’une car j’estime ne pas le mériter, et de deux parce que je n’assume totalement pas de m’afficher devant d’autres filles et nanas qui selon mon regard seront tellement magnifiques comparés à moi. Peut-être que le problème ne vient pas d’un manque de confiance en moi, mais plutôt de la mise sur un piédestal du reste de l’humanité.
Le plus étrange c’est que j’alterne les moments où j’ai une mauvaise estime de moi-même, et où bien au contraire je peux inspirer la confiance en soi. C’est déroutant. Pour moi-même je veux dire. En général la mauvaise estime l’emporte toujours. Je crois que je ne sais plus trop quoi faire pour m’aider.
Je m’éloigne de tous mes amis. Certains s’en rendent compte mais ne font rien. Pensant que c’est de ma faute. Ça l’est. Tant pis. Je crois que j’ai plus envie de me rattacher à qui que ce soit. Je crois que j’ai plus vraiment envie de vivre des choses, de faire des choses. On va en rester là pour le moment.

Les circonstances étranges de ma vie.

26 Juin
Comment expliquez-vous qu’en une soirée, le premier amour, le dernier connard et le dernier plan cul de votre vie refasse surface d’un coup ?
Le premier amour, gentil, vous dit après quelques messages déjà étrange, qu’il vous aime bien. Alors même si dans votre coeur c’est un peu la pagaille à chaque mots doux de sa part vous restez très terre à terre et lui dite « Mais tu sais, ce que tu aimes c’est les souvenirs de moi, ça fait deux ans qu’on s’est pas vu très cher ! ». Ce à quoi, ce qui vaut la perfection de ce premier amour, il rétorquera « Oui, mais tu postes des liens de chats avec des sabres lasers ! ». Ce mec est génial, que ceci soit clair !
Passons au dernier plan cul, même si c’était pas l’ordre annoncé au début de cet article (on s’en fout je suis grunge et anarchiste, fuck le system !). Le dernier plan cul, qui date d’environ 3 mois (pendant que j’étais en pour-parler avec le dernier connard) m’a fait, aujourd’hui à 5h du mat, toute une sérénade pour venir chez moi, avec pour excuse de me rendre mon bonnet (c’est vrai qu’avec l’approche de juillet-aout, sans bonnet, je risque d’être perdue !). Il m’a même dit qu’il pourrait m’amener un chat empaillé qui fait alarme tout les soirs à minuit (Je côtoie beaucoup de mecs qui ont des problèmes apparemment troublant avec ces félins), il m’a aussi proposer de ramener des asperges (j’y ai vu une métaphore à symbolique douteuse et phallique) et un stylo vert qui ne fonctionne pas. Seulement j’ai couché avec ce type, d’abord parce que j’étais bourrée, et surtout parce que je voulais rendre jaloux mon ex qui était présent à la soirée quand ça s’est passé. (JE SUIS UNE SALOPE). Bref, hors de question que ce type refoute les pieds chez moi.
Et maintenant, ce soir même, encore, Mr dernier connard qui refait surface, qui me bip pour que je l’appelle et qui m’a donc arracher deux heures de hors forfait. C’est pour rien que c’est un connard hein. Mr est sur Toulouse, Mr me propose de venir, forcément j’hésite. Mr me parle de tout et de rien, Mr est cultivé et le montre. Mr est très prétentieux. Mr se pense supérieur, et j’aime un peu ça. Mr m’a imaginer en soubrette, j’ai aimé ça aussi. Mr me donne de ses nouvelles 3 semaines après m’avoir clairement dit de l’oublier, ce que j’avais fait entre-temps. Donc MONSIEUR est un connard.
Mais pourquoi, pourquoi a-t-il fallut qu’il refasse surface TOUS le même soir ?
(Dites-moi pas que c’est cette connerie de pleine lune quand même ???)

Mon Corps est une cage.

22 Juin
Tout sera tellement facile. Je rentrerais chez moi après les répétitions. Il y aura tout un tas de magazines et de bouquins sur le parquet, comme à l’accoutumée. Je m’allumerais une clope, par réflexe tout en me faisant un chocolat chaud. Je me mettrais devant le pc, j’écrirais. Ce sera mon projet de film. Celui qui parle de moi sans que ça se voit. Il y aura de l’orage aussi. J’aurais un peu peur, je pleurerais secrètement. J’aurais honte d’avoir peur de l’orage. C’est vrai quoi, je ne saurais plus une enfant.
Je marcherais pieds nus sur le parquet glacé. Il y aura de la musique. Des chansons françaises, en passant par le rock anglais. Ma bibliothèque sera assez surprenante. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle beaucoup de livres stagneront par terre. Manque de place.
Je n’ai pas encore décidé si il y aura un chat. Je ne veux pas élever un chat toute seule. C’est cliché « vieille fille ». Alors oui il y aura un chat, seulement s’il y a un toi. Manque de pot, même dans mes idéalisations je ne « te » vois pas. L’homme. Il est plus probable qu’il y ait « des » hommes. Ceux-là même qui m’arracheront le coeur, parce que c’est tragique mais on s’habitue à être constamment en train de pleurer pour les hommes. Si ma vie sociale et professionnelle est plus que sympathique, ma vie sentimentale se doit d’être minable.
Minable dans le sens, où je vivrais des moments tellement forts à regarder « Pierrot le Fou » avec lui que le lendemain il m’abandonnera parce que je suis cinglée et qu’il est schizophrénique.

Partir quand même.

16 Juin
Je me donnerais bien plus qu’une semaine. Entourer une date précise d’un cercle rouge sur un calendrier et de me dire « Cette fois, c’est la bonne ».

Rencontre au sommet.

15 Juin

Je crois que le plus étrange c’est d’être dans son appartement. Sans lui. D’avoir acheter mon premier Kundera avec ce titre révélateur : « Risibles Amours ».  De savoir combien il reste sur son compte en banque. 191€. De vouloir me morfondre dans son canapé en espérant que mon odeur s’imprègne sur le tissus afin qu’à son retour il la reconnaisse et qu’il puisse peut-être penser à moi.
Je deviens parano. Ces petits riens qui font tout.

Avec le temps

14 Juin
Je vais sortir en sachant que je n’irais pas bien. Parce que c’est ce que je cherche ce soir. Me vider encore une fois. Y penser encore. Remuer le couteau dans la plaie. L’autre, celui que j’ai dit qui ne m’atteignait plus m’a envoyé « Je pense que pour ton bien tu ferais mieux de m’oublier… ». J’ai répondu « ok ». C’est tout. Parce que j’étais d’accord. Parce que de toute façon c’était déjà à moitié fait. Parce qu’il ne me fait plus souffrir. Je risque d’entendre le nom de C. se balader dans quelques bouches d’ici une heure. J’aurais l’impression qu’on me lancera des pierres à chaque fois que ce nom atteindra mes oreilles, mais j’en ai envie. Je veux me souvenir qu’il existe. Me souvenir qu’il n’a pas répondu à mon « Je suis désolée ». Je veux me faire mal. Ce soir.

Placebo – Haemoglobin

11 Juin

Gonna make you scared of me
Cause haemoglobin is the key

Black Hearted Love

11 Juin
Finalement elle avait raison. Nous allons bien en apparence. En société. Entre amis.
Mais ici. Seule. L’effondrement. Alors dans ton adolescence tardive, tu continues à écouter la mélancolie. J’ai besoin de souffrir pour aimer. En l’occurrence je te souffre énormément C. Pourtant après toi, et avant ton retour j’ai souffert un autre. C’est finit. Je n’y arrive plus. Il ne m’atteint plus. Dieu sait qu’il m’avait bien rendu pathétique celui-là. Et pourtant. Pourtant je sais que l’effacer n’aura jamais été aussi facile. C’est toi. Toi qui m’a aidé, sans le vouloir.
Etrangement je n’apprécie pas tout ton être. Certaines parcelles de toi sont aberrantes. Seulement j’aime ta façon de tenir tes roulés. La sûreté au bout des doigts. Tu as aussi un sourire diabolique. Un venin sur le bout des lèvres. Une bouche qui met la mienne à genoux. J’aimais être à tes genoux. J’aimais aussi pouvoir te frapper et t’insulter de connard alors que tu étais en moi. Tu étais aussi abject que moi. Ça me faisait jouir.
J’en reste là. Ma certitude de ne pas te voir pendant minimum trois mois. Mon incertitude de ne pouvoir t’oublier, t’effacer, te mépriser.
Pour elles, les amies, je ferais semblant. Semblant de ne plus penser à toi mais de continuer à pleurer en silence dans la rue avec Biolay dans les oreilles. S’il pleut, ma joie tueuse sera plus grande. Le cliché. C’est beau un cliché. (Et peut-être même que je poserais ma bouche sur d’autres garçons qui n’auront pas ton goût, peut-être même que j’apprécierais. Un instant. Puis je rentrerais et je pleurerais en écrivant un article comme celui-ci. Comprend ! J’ai la larme facile.)

Fix You

9 Juin

J’ai volé la boite d’antidépresseurs de ma mère. Je me suis dit que puisqu’elle n’en prenait plus, j’en aurais peut-être besoin.